Titre :
La Femme au miroir
Auteur :
Eric-Emmanuel Schmitt
476 pages
Editeur :
Le Livre de Poche, référence : 33060
Prix : 7,60€
Résumé de l'éditeur :
"Anna vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood aujourd'hui. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent leur vrai destin. Trois femmes dans trois époques différentes qui vont néanmoins se tendre la main... Et si c'était la même ?"
Mon avis :
Avec tout le blabla que nous faisait notre professeur de français en première sur cet auteur, je pensais sincèrement m'attendre à une lecture.. ennuyeuse.. plus adapté aux personnes plus mâtures. Connaissant le goût de notre professeur de français pour les livres difficiles, très longs et parlant de sujets qui ne m'intéressaient pas, j'ai été agréablement surprise en lisant le résumé.
Cette histoire, même si elle peut donner l'impression de thème déjà vu et revu, innove dans le sens où ces femmes ne vivent pas exactement la même histoire, elles n'ont même pas de lien de parenté rien qui ne puisse les relier si ce n'est l'histoire d'Anna qui est à la "base" du roman.
Le fait que les chapitres soient partagés entre les vie des 3 femmes chacune à leur époque peut-être assez perturbant au début mais au fil du temps on se rend compte que ce n'est qu'un fil logique. Leurs trois histoires se ressemblent car elles ne sont pas soumises aux hommes et (en féministe aguerrie) selon moi elles se ressemblent autant qu'elles se dissocies.. En fait, elles se complètent..
Le fin mot de l'histoire : Une lecture agréable, très agréable qui m'a donné envie d'en connaître un peu plus sur Eric-Emmanuel Schmitt, et donc je vous donnerai prochainement mon avis sur "La Part de l'Autre".
La note que je donne à ce livre : Un bien joli 7/10.
Pourtant, comprends bien : une part de moi souffre. J'ai l'impression d'être une erreur. Une erreur complète. En fait, je ne me hisse à la hauteur de rien, ni de ce que la vie m'offre, ni de ce qu'elle attend de moi.
